La grande majorité des cancers sont des « carcinomes ». Ils touchent principalement les :
- Seins (majoritaires chez la femme, encore très rares chez l’homme mais possibles)
- Prostate
- Poumons
- Côlon et rectum
- Peau (carcinome basocellulaire, épidermoïde, et mélanome, ce dernier étant le plus à risque de métastases)
Différencier les types de cancer du sein
- Carcinome canalaire : naît dans les canaux galactophores. Le plus fréquent (environ 80%).
- Carcinome lobulaire : débute dans les lobules où est produit le lait. Diffusion parfois insidieuse.
- Variantes rares : carcinome médullaire, mucineux, tubulaire, etc., à pronostic variable.
Côté symptômes, une boule dans le sein et/ou le creux de l’aisselle, modification de la peau ou du mamelon… Mais il existe aussi des cancers du sein sans masse palpable, d’où l’importance des mammographies de dépistage dès 50 ans, ou avant si risque familial élevé.
Les cancers de la prostate : discrets mais importants à dépister
Rarement symptomatiques précocement, ils évoluent parfois très lentement. Un taux de PSA élevé (analyse sanguine) alerte souvent, puis la biopsie confirma le diagnostic. Certains cancers peuvent « attendre » sous surveillance active, d’autres exigent traitement (chirurgie, radiothérapie, hormonothérapie).
Cancers pulmonaires : deux grands sous-types à distinguer
- Non à petites cellules : 85% des cas (adénocarcinome, carcinome épidermoïde...)
- À petites cellules : plus rares mais souvent plus agressifs.
Essoufflement, toux persistante, douleur thoracique, et surtout apparition de sang dans les crachats doivent alerter. Des femmes non-fumeuses sont touchées de plus en plus que par le passé : l’exposition professionnelle et les polluants de l’air sont en cause.
Le cancer colorectal : une histoire de polypes
La plupart débutent à partir d’un polype bénin du côlon, qui se transforme lentement (environ 10 ans).
Un test immunologique de dépistage régulier (tous les deux ans de 50 à 74 ans) permet de réduire radicalement les décès, pourtant, seule la moitié des Français se soumet à ce test (source : Santé publique France, 2023).